Pour compléter votre lecture de l'ouvrage La grande bifurcation de Gérard Duménil et Dominique Lévy et pour, à votre tour, intervenir dans le débat, les auteurs vous attendent sur le site de l'ouvrage : grandebifurcation.wordpress.com
Le principe de la collection est d’introduire dans le contexte français un auteur/une thèse/
un débat, qui ont bouleversé un domaine d’études, un champ de recherches ou plus largement les formes d’interprétation de certains phénomènes sociaux.
Ces travaux marquants en histoire et sciences sociales ont été retenus pour leur résonance avec les enjeux politiques contemporains.
Partout dans le monde arabe, les jeunesses ont été à la pointe des processus révolutionnaires enclenchés depuis le soulèvement tunisien de décembre 2010. Il y a le salafi, la révolutionnaire féministe, le milicien, le fan de foot, la chômeuse ou le rappeur ; chacun incarne à sa manière la génération des quinze-trente ans dans sa diversité, ses espoirs et ses difficultés. Que les protestations aient abouti ou non, ou qu’elles soient encore en cours, la figure de la « jeunesse révolutionnaire » a partout été érigée en symbole. Les jeunesses arabes, jadis ignorées ou dénigrées, incarnent aujourd’hui une référence positive dans les imaginaires locaux et internationaux. Le débat engagé par cette séance vient faire écho aux travaux entrepris par des chercheurs issus des deux rives de la Méditerranée et publiés par la Découverte sous le titre : Jeunesses arabes. Du Maroc au Yémen: loisirs, culture et politique.
Avec Laurent Bonnefoy, Perrine Lachenal, Amin Allal et Yves Gonzales et François Burgat, préfacier de l'ouvrage.
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La France arabo-orientale est une longue histoire, qui commence au VIIe siècle au moment des conquêtes arabes et traverse treize siècles d’histoire de France, avec les présences de populations maghrébines, proche-orientales et ottomanes dans l’Hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l’histoire politique, culturelle, militaire, religieuse, artistique et économique de ce pays, de l’empire carolingien de Charlemagne à la République actuelle. L’anthologie parue à la Découverte, narre un récit – le plus souvent oublié, illustré d’images inédites – en en soulignant toutes les contradictions, du temps des « Sarrasins » à celui de la citoyenneté. Etre « Arabo-Oriental » en France – et cela, quel que soit le pays, l’empire, la culture, la colonie ou le département d’où l’on vient ou la religion qui est la sienne (chrétien, musulman ou juif) –, c’est s’inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de violences, de rêves et d’échecs, mais c’est aussi s’insérer aujourd’hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle.
Débat autour du livre La France arabo-orientale (en librairie le 10 octobre), en présence de ceux qui l'ont co-dirigé, Pascal Blanchard, Naïma Yahi et Yvan Gastaut, du préfacier, Benjamin Stora, également auteur de La gangrène et l'oubli et de l'un des postfacier, Salah Amokrane.
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