À la suite du traumatisme du 11 septembre, la torture s'est retrouvée au cœur de nombreux débats, devenant de moins en moins cachée. De nombreux processus ont été mis en œuvre pour tenter de la rendre moralement acceptable et protéger sur le plan de la loi ceux qui seraient amenés à la pratiquer. De la série populaire 24 heures chrono jusqu'aux prises de position d'intellectuels libéraux, à tous les niveaux de discours cette pratique s'est vu justifiée, sur la base d'arguments trompeurs.
Le dernier livre de Michel Terestchenko, Du bon usage de la torture. Ou comment les démocraties justifient l'injustifiable revient sur ces tentatives pour les démonter minutieusement.
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Entretien avec Michel Terestchenko
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Pierre Lascoumes et Thierry Godefroy, co-auteurs de Les sentinelles de l'argent sale , étaient les invités de Sylvain Bourmeau sur France Culture.
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En avril 2009, le livre dirigé par l'historienne malienne Adame Ba Konaré, Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Nicolas Sarkozy, publié à La Découverte en octobre 2008, a fait l'objet d'une publication simultanée par trois éditeurs africains : Barzakh en Algérie, Jamana au Mali et Papyrus Afrique au Sénégal. Cette coédition a été permise grâce à l'action et au soutien de l'Alliance internationale des éditeurs indépendants, réseau de 80 éditeurs de 45 nationalités. Elle a été publiée sous le label « Le livre équitable », une initiative de l'Alliance qui symbolise la solidarité entre éditeurs et a permis dans ce cas de proposer ce livre à des prix plus accessibles (50 % de la version française) aux lecteurs africains.
Le 5 septembre 2009, le site de la Ligue des droits de l'homme de Toulon a judicieusement mis en ligne le chapitre du livre de Thomas Deltombe que nous avons publié en 2005, L'Islam imaginaire, consacré à la fameuse « affaire des foulards » de Creil, avec la présentation suivante.