« C’est un travail immense qui attend les sciences sociales dans les décennies à venir pour que ce génocide soit habilité et placé au même rang de valeur et de gravité que les autres génocides du 20ème siècle ». Hélène Dumas a eu l’occasion de parler du Génocide des Tutsi qui s’est déroulé au Rwanda en 1994, avec Valériane Gauthier sur le plateau de France 24 (vidéo ci-contre).
Elle a également été invitée sur Rfi dans « La marche du monde ». L’autrice y évoque ses recherches : « c'était extrêmement intéressant de pouvoir suivre la diversité de ces trajectoires et de pouvoir restituer dans leur complexité l’ensemble de ces itinéraires ».
Le Monde le décrit comme le fruit du « précieux travail d’Hélène Dumas, Sans ciel ni terre est bâti sur les témoignages écrits de 105 orphelins […] que l’historienne française replace savamment dans le contexte de l’époque et commente avec la plus grande délicatesse ».
« La chercheuse américaine analyse les conditions de travail des modérateurs, ces « nettoyeurs » du Web, chargés d’assainir les plates-formes Internet. [...] Son livre témoigne des dangers qu’il y aurait à détourner le regard du travail accompli derrière nos écrans et à cesser de nous poser des questions sur le monde que fabriquent les plates-formes, auxquelles nous confions une part chaque jour plus grande de nos vies. » peut-on lire dans Le Monde.
Sarah T.Roberts, dans son livre Derrière les écrans, révèle les conditions de travail des substituts de l’« intelligence artificielle » et les risques psychologiques auxquels sont exposés celles et ceux dont le quotidien connecté consiste à visionner à la chaîne des contenus insoutenables pour que nous n’y soyons pas confrontés. L’autrice a répondu aux questions de La Revue des médias de l’INA pour approfondir ses réflexions.
Comment se fait la sélection des contenus sur les réseaux sociaux ? Pourquoi certains contenus peuvent être vus dans un pays, et être supprimés dans d’autres ? Radio Nova a invité Antonio Casili, auteur de la préface du livre, pour répondre à ces questions d’actualité.
Terrible nouvelle, au cœur de cet été : l’annonce du décès, le 4 août, de la sociologue Margaret Maruani, emportée par le cancer à soixante-huit ans. Un choc profond pour toutes celles et ceux qui ont partagé de longue date ses engagements, intellectuels et féministes. Et une lourde perte pour les études de genre, qu’elle a puissamment contribué à faire connaître et à enrichir, y compris au plan international. Ayant eu le privilège d’être l’éditeur, à La Découverte, de plusieurs des livres qu’elle a écrits ou dirigés, il me semble important de porter ici témoignage du rôle majeur qu’elle a joué dans la difficile reconnaissance, en France, de la dimension du genre et de l’égalité entre les sexes dans le champ scientifique, mais tout autant dans les champs sociaux et politiques.
par François Gèze, 22 août 2022
Julien Théry a reçu Étienne Balibar autour de son livre Cosmopolitiques.
« Dans cet ouvrage remarquable, les journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel démasquent, avec le sociologue Sylvain Laurens, les discours et démarches au service des intérêts privés. Ou comment la science et la raison sont désormais instrumentalisées par un camp réactionnaire. Un travail d’un intérêt public. » écrit Jérôme Lamy dans L’Humanité pour présenter le livre Les Gardiens de la raison. Enquête sur la désinformation scientifique.
Invités tour à tour chez France Culture, France Inter et France 5, les co-auteurs du livre affirment leur position face au « cyclone de réaction » que la publication a provoqué. En effet, ils y abordent de nombreux sujets polémiques du monde scientifique : glyphosate, OGM, climatoscepticisme… C’est ce qui rend ce livre « dense, précis, fouillé, très polémique, édifiant et passionnant. » d’après Sonia Devillers.
Selon Le Monde, Stéphane Foucart, Stéphane Horel et Sylvain Laurens « explorent les nouvelles frontières du lobbying et les stratégies des firmes pour instrumentaliser le savoir.