Lucie Bouteloup a invité Florence Rochefort pour parler du livre Ne nous libérez pas, on s'en charge coécrit par Bibia Pavard et Michelle Zancarini-Fournel.
Plusieurs autrices de la Découverte participeront à l'édition virtuelle du festival Mode d'emploi, organisé par la Villa Gillet !
En cet automne sous contrainte, la Villa Gillet interroge les écrivains, penseurs et acteurs de l'histoire, des sciences sociales, des sciences politiques et de la philosophie contemporaine pour continuer de travailler les questions essentielles : la liberté d'expression dans le monde, les nouvelles écritures environnementales, le rôle public de l'historien, l'égalité femmes-hommes, les questions raciales, l'hospitalité et les migrations.
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Dans son livre Prédations, Laurent Mauduit raconte l'histoire du sulfureux pantouflage de David Azéma, l'ancien Commissaire aux participations de l'Etat. Voici aujourd'hui que l'histoire rebondit !
Après avoir interpellé le ministre des finances, Bruno Le Maire sur ce pantouflage, ce dernier vient saisir la HATVP (Haute Autorité de la Transparence de la Vie Publique). Laurent Mauduit publie un article aujourd’hui dans Mediapart pour partager ce rebondissement.
Dans cet article, il rappelle que Azéma avait assuré en juin 2014 à la Commission de déontologie qu'il n'avait supervisé aucune opération avec Merril Lynch, alors que la banque l'embauchait. Ce qui est inexact, comme en atteste un document auquel le journaliste a eu accès. Les commentaires de Jacques Arrighi de Casanova, qui était à l'époque le président de la commission de déontologie et qui siège maintenant à la HATVP, sont également révélés.
« C’est le désarroi qui dominait, mardi 17 novembre, après le démantèlement d’un campement de migrants à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), face au Stade de France. Alors que l’Etat communiquait sur la mise à l’abri de 3 000 personnes – dont 400 en famille –, principalement dans des gymnases d’Ile-de-France, plusieurs associations alertaient sur le fait que des centaines de migrants se trouvaient toujours à la rue. »
Nous pouvons lire ces quelques lignes dans l’édition du journal Le Monde d’aujourd’hui. La triste actualité de ce démantèlement peut entrainer des interrogations sur cette situation de crise. Les livres récemment publiés de Karen Akoka et Camille Schmoll peuvent aider à y répondre.
Dans L'asile et l'exil, Karen Akoka se concentre sur la distinction entre réfugiés politiques et migrants économiques. A travers ce livre, elle montre que ces définitions en disent plus long sur les États qui les appliquent que sur les individus qu’elles sont censées désigner. En s’intéressant aux acteurs du droit d’asile, à leurs profils et à leurs pratiques les plus quotidiennes, cette sociohistoire, par le bas, des politiques d’asile en France apporte une contribution nouvelle à l’analyse du pouvoir d’État en actes à l’égard des étrangers.
Camille Schmoll a quant à elle décider de donner de la visibilité à toutes ces femmes migrantes en se plongeant dans le vie quotidienne. Les Damnées de la mer est une enquête sur la trace des survivantes fondée sur une recherche au long cours, menée aux marges de l’Europe, en Italie et à Malte. Au fil des récits recueillis, ce livre restitue leurs parcours, de déchirements en errance, de rencontres en opportunités. Entre persécutions, désir d’autonomie et envie d’ailleurs, les causes de leur départ sont loin d’être simples et linéaires.