Bruno David et Jean-Denis Vigne étaient les invités de Carine Bécard et Eric Delvaux pour l’ouvrage collectif La Terre, le vivant, les humains. Petites et grandes découvertes de l’histoire naturelle.
Quelle force représente la gauche en Israël ? Que veut dire être de gauche en Israël ? Si on se focalise souvent sur la droite israélienne incarnée par la sulfureuse personnalité de Benyamin Netanyahou, qu’en est-il des mouvements de gauche ?
Alors que les affrontements, tensions, et crises politiques qui ont lieu en Israël sont terriblement au centre de l'actualité, paraît le livre de Thomas Vescovi L'échec d'une utopie. Une histoire des gauches en Israël. Il était invité sur le plateau de C ce soir pour décrypter ces événements.
Dans Le Monde Diplomatique, l'historien revenait sur le déclin du sionisme de gauche, ses idées, ses contradictions. Libération consacrait également un article à cette lente dérive nationaliste du pays et la longue agonie de ses forces de gauche.
Hélène Tordjman était invitée par Mediapart pour parler de son livre La croissance verte contre la nature.
Le Media recevait Hélène Tordjman, autrice de La croissance verte contre la nature.
« La croissance verte » : elle serait le nouvel horizon du capitalisme contemporain. Du « Green New Deal » au « Plan de Relance », chacun espère que les « technologies vertes » permettraient de faire du changement climatique une opportunité économique. Mais bien loin d’être une solution, elle pourrait être une illusion.
« Agrocarburants », « marché carbone », « semences augmentées »… En décortiquant ces outils, programmes et concepts, Hélène Tordjman décrypte dans son livre La croissance verte contre la nature cette marchandisation du vivant. Sur France Culture, elle analysait cette extension infinie du domaine capitaliste. Mais l’économiste, invitée par Le Media, dessine également quelques pistes pour définir une autre voie à cette financiarisation de la nature.
À lire également l’article que Reporterre consacrait à son livre.
Bruno Latour, auteur notamment de Où suis-je ?, interviendra à plusieurs reprises tout au long du Festival.
Comment analyser les mécanismes d’emprise et mieux comprendre les récits des victimes ? Comment décrire cet état de soumission et de dépendance à un pouvoir abusif qui utilise ses proies comme des objets, en prenant possession d’elles-mêmes, de leur corps, leur psyché, leur vie sociale et économique ? Le livre de Pascale Jamoulle Je n’existais plus éclaire ces nœuds de l’emprise, ses modes opératoires et ses effets. Il est également une ressource salutaire pour dessiner les dynamiques d’émancipation qui permettent aux victimes de se libérer.
Car pour analyser ce mécanisme prédateur, une lecture psychologisante de la relation toxique entre une victime au prise d’un manipulateur ne suffit pas. Comme elle l’explique dans cet entretien au journal Le Soir ou à Libération, l'anthropologue décrit justement ce processus dans sa dimension systémique, déployant des mécanismes similaires d’un terrain à l’autre. Échapper à l’emprise passe avant tout par décrypter ces systèmes de domination. Et s’en libérer.
Thomas Vescovi, auteur de L'échec d'une utopie, était l'invité de Frédéric Taddeï.