Pour Noël, faites un cadeau historique !
La Découverte vous propose une sélection de 5 ouvrages sur l’histoire à glisser sous le sapin.
Cette semaine : les deux nouveaux volumes de l’Histoire dessinée de la France.
L’ambition de cette collection est simple : présenter un nouveau visage de l’histoire de France, en associant les meilleurs historiens français aux plus talentueux auteurs de bande dessinée.
« En âge florissant » et « Sacrées guerres » vous plonge au cœur du XVIe siècle. Le premier est drôle et tendre à la fois, et vous propose un récit proche des gens du XVIe siècle pour comprendre ce que fut – et ne fut pas – la Renaissance. Tandis que le second s’intéresse aux guerres de religion et au massacre de la Saint-Barthélemy. Aidés d’un caméraman amateur, les spectres vont revenir sur les lieux pour y remuer la poussière du temps, traquer les témoins, fouiller les archives à la recherche du sens perdu de ces cinquante ans de guerres civiles.
Dans L'asile et l'exil, Karen Akoka se concentre sur la distinction entre réfugiés politiques et migrants économiques. À travers ce livre, elle montre que ces définitions en disent plus long sur les États qui les appliquent que sur les individus qu’elles sont censées désigner. En s’intéressant aux acteurs du droit d’asile, à leurs profils et à leurs pratiques les plus quotidiennes, cette sociohistoire, par le bas, des politiques d’asile en France apporte une contribution nouvelle à l’analyse du pouvoir d’État en actes à l’égard des étrangers.
L’autrice à répondu aux questions de Thibaut Sardier, journaliste chez Libération, qui présente son travail ainsi : « La chercheuse Karen Akoka a retracé l’histoire du droit d’asile en France. Elle montre que l’attribution de ce statut a toujours reposé sur des intérêts politiques et diplomatiques. Et que la distinction entre les "vrais" et les "faux" réfugiés est donc discutable. »
D’après Christian Ruby sur Nonfiction.fr, « elle ne se contente pas de relever les débats possibles autour des notions. Elle cherche surtout à interroger les distinctions recouvertes et les sources de leur légitimation. Elle révèle donc la construction des hiérarchies. Par exemple, entre un réfugié et un migrant : celui qu’on accueille et celui qu’on soupçonne ».
Olivia Gesbert recevait James C. Scott pour parler de ses livres Homo Domesticus et L'oeil de l'État à paraître le 7 janvier.
Alain Schnapp était invité pour parler de son livre La conquête du passé.
« Drames écologiques et vulnérabilité humaine : la chercheuse américaine s’est fait connaître par son livre sur le matsutaké, ce champignon qui pousse dans les interstices des lieux dévastés par l’homme. Son précédent ouvrage, « Friction », sort enfin en France. »
Libération a écrit un grand article sur Anna Tsing « anthropologue du capitalisme en ruine », autrice des livres Champignon de la fin du monde et de Friction. Délires et faux-semblants de la globalité ».
France Culture a reçu Nastassja Martin qui a préfacé le livre. Ils ont évoqué le livre : « Elle nous invite à voir les zones de contact entre les êtres et les choses en renonçant à notre dualisme. Une manière de repenser notre rapport au monde et la pratique même de l'anthropologue, traducteur, en quelque sorte, de ces frictions entre les êtres. »
Son livre Friction est finaliste dans la sélection essais du prix François Sommer 2020.
Pour Noël, faites un cadeau historique !
La Découverte vous propose une sélection de 5 ouvrages sur l’histoire à glisser sous le sapin.
Cette semaine : Ne nous libérez pas, on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours de Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel.
Avec Ne nous libérez pas, on s’en charge, trois historiennes issues de trois générations différentes proposent une sociohistoire renouvelée des féminismes. Un ouvrage à posséder pour connaître l’histoire des féminismes comme courants de pensée, mouvements sociaux et identités politiques, et mieux comprendre les défis actuels qui restent à relever !
Raphaëlle Branche a écrit Papa, qu’as-tu fait en Algérie ?, un livre décrit comme « le passionnant récit de ces non-dits et de leurs progressives révélations » dans Libération. Elle a remporté en octobre dernier le Prix Augustin-Thierry lors des Rendez-vous de l’Histoire à Blois.
« Elle a fait le livre qui nous manquait, après une longue enquête auprès de 300 d’entre eux et leurs familles, complétée par les sources privées habituelles, les carnets de route, les très nombreuses photos et, surtout, les correspondances avec les proches, abondantes comme toujours par temps de guerre et de censure. Sa force est de montrer que ces jeunes ont fait à leurs familles « un récit qui ne se déploie pas », où l’euphémisme fleurit » écrit Jean-Pierre Rioux dans le journal La Croix.
Elle est intervenue dans l’émission « 28 minutes » sur Arte pour parler de son ouvrage mais aussi sur France Culture.
Le sociologue Bernard Lahire, auteur de La part rêvée, était invité sur France Culture.
Philippe Artières était l'invité d'Olivia Gesbert pour parler de son nouveau livre Le peuple du Larzac.