« L’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, explique Laurent Mauduit, n’est pas seulement la conséquence d’un séisme historique, qui a vu l’implosion du Parti socialiste et du parti Les Républicains. C’est aussi l’aboutissement de l’histoire longue de la haute fonction publique, qui a cessé de défendre l’intérêt général pour se battre en faveur de ses seuls intérêts. » Mediapart
« Comment comprendre l’accession d’Emmanuel Macron à la présidence de la République et en mesurer la portée historique ? À s’en tenir aux explications avancées, cette victoire par "effraction", comme l’a qualifié un jour le chef de l’État, serait le résultat d’une aventure individuelle chanceuse en même temps que celui de l’effondrement historique des deux partis dominants. Cela manque l’essentiel explique Laurent Mauduit, dans un essai vivifiant. » Michel Soudais, Politis
À (re)voir : Laurent Mauduit invité par Aude Lancelin pour Le Média.
À (re)lire : l’interview de Stéphane Horel, auteure de Lobbytomie, pour L’Express
« Les lobbies, elle connaît mieux que personne. La journaliste Stéphane Horel mène depuis de longues années des enquêtes sur les stratégies d'influence des industriels, dont les produits sont mis en cause pour leur nocivité. Collaboratrice régulière du quotidien Le Monde, elle publie Lobbytomie, comment les lobbies empoisonnent nos vies et la démocratie, aux éditions La Découverte. Une immersion très documentée dans ce monde où la manipulation est reine. »
À (ré)écouter : Stéphane Horel était l'invitée d'Ali Rebeihi sur France Inter.
À (re)voir : Olivia Gesbert recevait Stéphane Horel sur France Culture.
« Dans son livre Quand le Sud réinvente le monde, Bertrand Badie explique que les nations du Nord ont phagocyté l’émancipation politique des anciennes colonies en imposant leur propre modèle d’organisation politique, celui de l’Etat-nation. "Les libérateurs africains étaient condamnés à être des protestataires plutôt que des bâtisseurs d’Etat-nation, non adaptés à l’historicité africaine", précise le professeur à Sciences Po Paris. Pour lui, les pays africains ont été cantonnés à un rôle secondaire sur la scène internationale après les indépendances, et l’Afrique bouleverse aujourd’hui l’agenda international. "Le continent est devenu le centre de gravité du jeu politico-diplomatique mondial." »
À (re)voir l'entretien de Bertrand Badie pour Le Monde Afrique ; à (re)lire son entretien dans l'Humanité.