Archives

Albert Ogien,  co-auteur de Pourquoi désobéir en démocratie ?, était invité à débattre sur le plateau de "Ce soir (ou jamais !)" au sujet de la lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Dans un livre qui vient de paraître [Un siècle de travail des femmes en France], Margaret Maruani et Monique Meron retracent l'histoire du travail des femmes au XX^e siècle. Leurs conclusions vont à rebours de bien des idées reçues: contrairement à ce que l'on croit souvent, les femmes ne sont pas entrées sur le marché du travail dans les années 1970, elles ont toujours activement participé à la marche de l'économie. Les auteures ont passées huit ans à fouiller dans les archives et dans les recensements depuis 1901, à mettre en forme les données rassemblées, à les rendre lisibles. Et à les ausculter, avec un double regard - d'une statisticienne et d'une sociologue - mais un même objectif: recompter le travail des femmes au XX^e siècle et analyser la façon de le compter.

Lire l'interview de Margaret Maruani sur Le Monde.fr

Grande figure de la gauche américaine, la philosophe dénonce, dans un recueil d'articles [Le féminisme en mouvements], les liaisons dangereuses du féminisme et du néolibéralisme. Et ouvre des pistes pour une renaissance du radicalisme.

François Hollande a donné hier, à l'Elysée, sa première conférence de presse devant 400 journaliste. Quel était le but de l'exercice ? Et l'objectif a-t-il été atteint ?
Aurore Gorius est journaliste à Arrêt sur Images. Elle a écrit Les gourous de la com' . Invitée des Choix de France Info, elle explique pourquoi le président a décidé de se prêter à l'exercice de la conférence de presse : "Il veut donner de la cohérence à son action". L'objectif premier est donc la pédagogie : expliquer ses choix, fixer un cap. Christian Salmon est chercheur et auteur de Storytelling. Selon lui, "François Hollande a redonné une certaine dignité à la pédagogie politique".

Réécouter l'émission

Jean Guisnel, co-auteur de Histoire politique des services secrets français, était l'invité de Marc Voinchet sur France Culture.

Cette exposition raconte l’histoire de femmes, d’hommes et d'enfants, venus d’Asie, d'Afrique, d’Océanie, des Amériques et parfois d’Europe, exhibés en Occident et ailleurs, dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des jardins d'acclimatations, des villages itinérants ou d’importantes reconstitutions dans les expositions universelles et coloniales. L’Europe, l’Amérique et le Japon vont, pendant presque cinq siècles (1490-1960), les exhiber comme de prétendus « sauvages ». Il est désormais temps de regarder ce passé, de manière objective. C'est à cela qu'invite cette exposition à partir du 21 novembre 2012, à la suite du livre référence Zoos humains et exhibitions coloniales en 2011.

Pour en savoir plus

Bertrand Badie, qui a co-dirigé La cassure - L'Etat du monde 2013, était l'invité de Jean Leymarie sur France Info.

Publié à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, ce gros livre [Histoire de l'Algérie à la période coloniale] est d’abord un événement éditorial. Fruit d’une équipe franco-algérienne, il paraît simultanément sur les deux rives de la Méditerranée, symbole d’une histoire qui se veut «partagée et critique». C’est ensuite un modèle d’organisation. Tout en mobilisant plus de 80 spécialistes (français et algériens pour l’essentiel, mais aussi nord-américains, britanniques, allemands), il offre une «vaste fresque... 

Lire la suite sur Libération.fr

Le titre choisit pour le livre de Yves Lacoste pour le livre qu'il publie en 1976 chez l'éditeur Maspero, La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, sonne comme une bravade. L'ouvrage hérisse en effet le petit monde des géographes français, qui est prompt à y voir une "entreprise de démolition, tentative caractérisée de démoralisation", comme l'écrivent alors Les Annales de géographie. Le choix des mots n'a pourtant rien d'une provocation gratuite...

Lire la suite sur Le Monde.fr

Danielle Tartakowsky qui a co-dirigé Histoire des mouvements sociaux en France, était l'invitée de Marc Voinchet sur France Culture.