Grand érudit et véritable polyglotte, le Hollandais Robert Van Gulik (1910-1967) s'est initié à la poésie et à la calligraphie chinoises, au tibétain et au sanscrit, à la philosophie bouddhiste.
C'est en 1948, au Japon, qu'il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An ou Affaires résolues par le juge Ti, authentique fonctionnaire de l'époque T'ang. S'inspirant de l'art du roman chinois classique, il écrit alors vingt-quatre récits policiers fictifs, qui font découvrir au lecteur occidental, grâce au merveilleux personnage du juge Ti, maints aspects de la vie sociale en Chine ancienne.