Le numéro 6 de la Revue du Crieur se branchera indirectement sur l'actualité, comme elle l'avait fait après les attentats de Paris, en novembre 2015. Il ne s'agira bien sûr pas de se plier au diktat de l'agenda politico-médiatique, ni de tenter, serait-ce de manière critique, de rendre compte des propositions politiques prétendument rivales qui s'affronteront dans l'arène électorale. Nous consacrerons en revanche une large partie de la revue à plusieurs enquêtes sur la fabrique des idées politiques contemporaines. Quelles sont les grandes lignes de fracture intellectuelles qui empêchent aujourd'hui la gauche d'avancer ? Quelles sont les éminences grises ou les influences inavouables d'une fraction du PS ? Qui sont les fantômes qu'on croyait disparus qui reviennent hanter les consciences politiques ? Quelles sont les idées dominantes de notre temps, et pourquoi ?
Mais ce numéro comprend aussi une grande enquête sur une prestigieuse institution culturelle nationale, source de nombreuses polémiques au cours des derniers mois ; ou encore d'un portrait fort peu complaisant de Boris Cyrulnik, star de la " résilience "...
La gauche qui manque,
par la rédaction du Crieur
Le grand bazar de Boris Cyrulnik,
par Nicolas Chevassus-au-Louis
Les gâchis de l'Opéra de Paris,
par Aurore Gorius
En Afrique, la culture
made in Bolloré,
par Antoine Pecqueur
Arirang, les " pixels " de Corée du Nord,
par Philippe Chancel
Les croisades de Caroline Fourest,
par Mathieu Magnaudeix
Hollywood, à l'heure chinoise,
par Vincent Dozol
Céline Alvarez, le business pédagogique,
par Laurence de Cock
Frank Zappa, antidote à notre temps,
par Jean-Pierre Filiu
Alain de Benoist, du néofascisme à l'extrême droite " respectable ",
par Razmig Keucheyan
Spectres de Charles Maurras,
par William Blanc.